Wednesday, January 25, 2006

Essai sur le fordisme

Cette chère Ford Taurus nous a joué un mauvais tour. La pièce servant à fixer le loquet de la porte avant conducteur s'est discrétement faite la malle dans la carroserie (entre les deux portes en fait). Résultat une bonne 50aines de kilomètres sur l'autoroute toute voile dehors en train de tenir la porte d'une main et de conduire de l'autre. Heureusement nous avons pu récupérer à la volée les pièces éparillées sur la chaussée (un embouteillage a facilité cette manoeuvre).
Tout naturellement et sûr de notre potentiel de mécaniciens, nous avons joué de la pince à épiler et autre lime à ongle pour récupérer la dite pièce, objet de la tragédie portière (notre boite à outils étant comme qui dirait inexistante). On peut le dire nous avons touché du bout du doigt seulement cette fuyarde. Après 2 journées à verrouiller la porte avec la ceinture de sécurité, ni une ni deux direction les garages environnants. Première rencontre premier échec, le gars était juste bon à faire passer le test anti-pollution et faire la vidange. Mais nul besoin de vidange pour nous ce jour. Sans découragement devant l'incurie mécanique qu'on nous propose, nous finissons chez Ford. En lieu et place d'un bon vieux mécano avec les mains pleine de cambouis, on nous envoit un manager (ben voyons pourquoi pas le PDG de Ford). Là il nous annonce que c'est une opération qui tient du chirurgical, que l'ensemble du bolide doit être mis sous anesthésie générale, qu'ils vont de surcroit repeindre la voiture du sol au plafond. Cela devait prendre 4 à 5heures, résultat annoncé 300$ soit selon un taux de change avantageux 360€. Cependant dans le fil de cette multiplication de balnaves délirantes le dit manager nous a ouvert les yeux sur le problème sans doute sans le savoir.
Au final en lieu et place des 5heures escomptées avec des employés qualifiés, 30 min avec des débutants du tournevis. Le fameux "fait le toi même" a payé.
A chaque fable sa morale, disons que dans celle-ci il y en a deux. Premièrement tout mécano vit au dépends des autos et gonfle la note en passant. Deuxièment à regarder un problème de trop près on voit flou, et un oeil nouveau peut vous permettre d'ouvrir les votres.

Tuesday, January 17, 2006

De retour du pays de Maya l’abeille

Nous ne pouvons vous le cachez plus longtemps nous avons effectivement trouvé les cités d’or. Elles sont ……. Cachées.


En vrac pyramides, temples, or, tapas, tortillas, églises, moustaches, maïs et encore du maïs, coccinelles, mer turquoise, baleines, plongée, snorkeling (masque et tuba), tortues, jus de fruits de toute bonté, épices, sable, flamands rose, auberge de jeunesse, nuits dans les bus, marchandages, moustiquaires. Tout vient d’un coup tant notre voyage à Mayaland a été dense, beau, coloré, odoriférant, surprenant, reposant, fatiguant, bruyant, épicé, sous-marin, aérien, ensoleillé, roulant et finalement mexicain. Toutes les bonnes choses ont une suite, nous avons ainsi quitté notre destination de vacances pour une autre plus au nord. Il est vrai que c’est un bien curieux sentiment d’être toujours en vacances. Eu égard à la richesse de notre périple, nous avons pris la décision officielle et irrévocable de faire un blog dédié au Mexique. Il sera, nous en sommes convaincu, une source d’informations pertinente (c’est la source qui sera pertinente) pour les éventuels futurs baroudeurs. Ce sera bien sur l’occasion de partager avec nos lecteurs infatigables les cocasseries et autres moments épiques. En spécial bonus nous mettrons en ligne grand nombre de clichés photographiques pour mettre des images sur les mots. Cette décision fait suite à l’article 14-53 du code du blogger qui, je cite, déclare « Dans le cadre d’un rapport nécessitant un nombre de posts supérieur ou égal à 6, la susdite personne en charge de la rédaction sera tenu de dédier un espace privilégié couvrant l’ensemble du sujet. Les poursuites judiciaires auront lieu en trottinettes si ce décret n’est pas appliqué à la virgule du point près. »