Sunday, October 30, 2005

L'As Vegas


Faites vous jeux rien ne va plus.

Ford de notre Taurus, les routes US nous sont désormais ouvertes. Ainsi dans la chaleur d'une après-midi califorienne, comme tant d'autres, nous avons tracé la route. Mais devrions-nous plutôt dire la route était tracée pour nous. 260 miles en ligne droite. C'est un peu comme si l'Alpes d'Huez n'avait plus ses virages mythiques. 260 miles tout droit c'est un slalom sans piquets. On nous enseigne à l'école que le plus court chemin entre deux points c'est la ligne droite, peut-être mais pas pour le conducteur. Bref après avoir croisés 45097 cactus, après avoir essuyés quantité de tempêtes de sables, navigateurs du désert nous nous sommes laissés guider par les lumières de Las Vegas.
Posons donc le décor au milieu du désert. Arrivés de nuit nous avons pu en navigateurs désertiques suivre les chants des sirènes et surtout les lumières des multiples phares dressés à l'horizon dans la ville du jeu. Car oui ne nous y trompons pas, si les insectes sont attirés par la lumière nous le sommes aussi. Prets à se faire griller, plumer au son de la roulette et des froissements de cartes.
Nous élisons domicile au non moins fameux Motel 6, palace parmi les palaces, tout près du Strip entendez la rue principale bordée de casinos tous plus connus les uns que les autres.
Nous sommes alors jeudi soir. Oui nous n'avons que peu d'heures de cours pour rappel.
Nous avons donc bourlingué une grande partie de la nuit, passant de New-York à Paris en faisant un crochet par Venise, bifurquant dans SanRemo juste le temps de boire un bon coca au palais des milles et une nuits. Les casinos sont à thèmes et pour la plupart vraiment très réussis, un de nos favoris restera le Venetian avec son grand canal au deuxième étage et son jour perpétuel de belle facture. Mais nous n'avons pas uniquement bourlingué, vous savez l'appât du gain. C'est ainsi que nous avons atteri sur une table de Black Jack. Loin de flamber, nous décidons d'y consacrer 20$. Et surprise d'une part dès que l'on s'assoit pour jouer les boissons vous sont proposées gratuitement et d'autre part le gain est au rendez-vous avec un montant total de 60$. Nous ne citerons pas le nom du joueur qui a réussi cet exploit mais il a su se jouer des chances et malchances. L'histoire cependant ne dis pas qu'une autre table de black jack a récupéré la somme durement gagnée mais pas le principal, mesure oblige.
Il y eu une nuit et un matin c'est le deuxième jour. Notre Motel 6, paré de sa piscine permis un lever acquatique sous le soleil du désert à 40°. Cette fois-ci de jour nous avons pu gouter aux joies de Las Vegas, les scintillements des bandits manchos nuit et jour ne cessant de plumer les joueurs. Pas de jeu en journée était notre credo. Nous rejoignons donc un "Open buffet". Notez s'il vous plait qu'un buffet américain se doit de correspondre aux protubérances stomacales des ottochones. Ce buffet n'avait rien à envier aux orgies romaines, il y avait de tout et tout était en surrabondance. STOP petite anecdote. Notre table était contigue à une autre. Cette autre table donc vu arriver une famille d'Obélix féminins. En moins de 30min elles avaient mangé 4 fois comme nous qui étions là depuis 1heure. Comment rendre le visuel de cette épopée alimentaire. Imaginez des pinces de fruits de mer volées, des litres de Sodas engloutis, une pile d'assiettes impressionnantes se dresser au milieu de ce qui n'est alors plus qu'un dépotoire. Les Bidochons sont des rigolos à coté. La rédaction tiens toutefois à adresser tous ses encouragements au poupon faisant partie de cette famille "enclume de la chaine alimentaire", qui bien malgré lui a du manger autant qu'Elise.
A la suite de ce copieux repas nous nous initions aux machines à sous, pour un faible montant toutefois. En effet, sachant la certitude de perdre à ce jeu nous nous demandions comment ces machines captivaient les "gamblers" (joueurs). Nous avons eu la réponse par le biais d'une charmante mamie, les mains noircies par le jeu et qui ramassait avec un malin plaisir les malheureuses pièces que la machine dans sa grande magnanimité daignait lui rendre de temps à autre. Cette dame n'avait plus d'âge, elle était devenue une machine à sous sans le sous. Elle nous a distillé des conseils pour gagner de la tune, comme quoi les bandits manchos c'est tout un art.
La deuxième soirée fut similaire à la première, toujours aussi agréable alternant entre ballade dans les rues, les casinos, le spectacle son/eau et lumière du Bellagio. Cette fois-ci nous avons préféré la roulette. Et malgré une technique qui nous donnait environ 48% de chance de ne pas perdre nous avons fini par nous faire plumer après 2heures de luttes acharnées et deux verres d'un fort bon cocktail toujours gratuit.
Il y eu une nuit et un matin c'est le deuxième jour. Idem pour le lever, idem mais sans les bidochons pour un autre buffet, et enfin idem pour le trajet toujours plus loin toujours plus fort mais surtout toujours tout droit.
L'équipée était composée de Elise, Charbel, Moez, Phil et Arthur.

Un petit postverbe "Tout gambler vit aux dépends du croupier".

Tuesday, October 11, 2005

Mission Possible 2 : MP2

La voix off : Votre mission si vous l'acceptez de nouveau est de trouver un bolide digne de vous. Après lecture de ce post votre ordinateur sera mis en quarantaine pour suivre un examen de grippe avariée.

Que serait l'inspecteur Gadget sans sa Gadgetomobile? Que serait James Bond sans sa moustache (quelle moustache?) ? Que serait Batman sans sa Batmobile? Un piéton... Qui saura qui saura me dire (re-featuring Joe Dassin).
Donc que saurions nous devenus sans un rutilant carosse. Qu'importe la réponse car oui, en effet, de part le fait, effectivement nous avons trouvé voiture à notre pied. Enfin pied est un bien grand mot vu l'absence notoire d'embrayage. Nous sommes contraints de rouler en première tout le temps "de facto".

Ainsi donc pour tous ceux qui auraient loupé le prochain numéro de Turbo sur M6, voici en exclusivité la présentation de la future reine des routes 66 la Ford Taurus.

Jingle : vroom vroom et bruit assourdissant de klaxon sur fond de fumée d'échappement

Nous avons eu le privilège d'essayer en avant première pour vous la nouvelle Ford Taurus V6 3.0L de 1994.
Ce monstre mécanique, développant près de 5 chevaux au galop les autres étant encore le nez dans le fourrage, nous a surpris par l'aisance avec laquelle nous l'avons manié. En ville son comportement est exemplaire, cette Taurus klaxonne les piétons récalcitrants, vilipende les automobilistes en quête de priorité et dépasse par le terre-plein central sans rechinier. Mais c'est sur la Freeway alias l'autoroute que cette nouvelle Taurus donne vraiment le ton (do ré mi fa sol LA si).
Coté intérieur elle se joue des standards et autres conformismes. Adieu la ronce de noyer old school, au revoir le cuir de vachette, hasta luego l'ordinateur de bord et le GPS. Bonjour les accoudoirs conducteur et passager, salut l'air conditionné (oui ici même l'air est conditionné), hello les emplacements pour soda. Le coffre enfin est spacieux et offre de réelles possibilités comme transporter une vache, mettre une récolte de blé transgénique.

Cette Ford Taurus a tout d'une grande, normal elle est grande. L'essayer c'est ...la conduire pendant 5 min avec le propriétaire pour évaluer ses aptitudes.

ON THE ROAD AGAIN!!

Monday, October 10, 2005

Bulletin météorologique et avis de recherche

A chanter sur l'air de "Comme d'habitude" ou bien en VO "My Way" pour les connaisseurs

Je me lève
Et j'ouvre le store
Le ciel est tout bleu
Comme d'habitude

Sur ce
Ecarquillant les yeux
je vois partout des palmiers
Comme d'habitude

Mais là
Un peu plus bas
Miroite le ciel dans la piscine
Comme d'habitude

Quant à lui
le jacuzzi me sourit
Comme d'habitude

Alors
Je m'habille très vite
Je sors de la chambre
Comme d'habitude (ce couplet a été plagié entièrement)

Refrain:

Comme d'habitude
Toute la journée
Je vais jouer
Au tennis et au squash
Comme d'habitude
Je vais courir
Comme d'habitude
Je vais même étudier
Comme d'habitude
Enfin je vais rire
Comme d'habitude

Avis de recherche:

Si vous avez vu de près ou de loin un dénomé "Nuage" merci de faire un signe sur la hotline de Jacques Pradel.
Il mesure autant que le vent le porte, sa couleur de peau est blanche mais irrité il peu devenir très sombre. Il a la fâcheuse manie de pleurer quand les éléments sont contre lui. Il vit une histoire tumultueuse avec un certain "Soleil" entre déchirement et beau fixe. Voici une photo aérienne de l'individu :